L’apostrophe de l’événement: Romano à la lumière de Badiou et Marion

Auteurs-es

  • Stéphane Vinolo Regent's University London Centre for Transnational Studies

DOI :

https://doi.org/10.5195/jffp.2013.609

Mots-clés :

Romano, Badiou, Marion, événement, adresse, adestination, trace, carte

Résumé

Les pensées contemporaines de l’événement, tout comme la langue de tous, déterminent l’événement comme étant une exception sur l’ordre normal du monde. À la différence des faits, les événements ont un caractère exceptionnel qui provient pour l’essentiel de leur caractère assigné, adressé. Alors que les faits intramondains sont ouverts à tous, l’événement est toujours vécu à la première personne, de façon unique et non-itérable. Grâce à une lecture comparée des théories de l’événement de Claude Romano, Alain Badiou et Jean-Luc Marion, nous questionnons ce problème de l’adresse et posons une adestination essentielle de l’événement, nous obligeant par là à penser non pas une exceptionnalité de l’événement mais au contraire sa grande banalité.

Biographie de l'auteur-e

Stéphane Vinolo, Regent's University London Centre for Transnational Studies

Senior Lecturer

Regent's Institute of Languages & Culture

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Publié-e

2013-12-11